top of page

JACK BANKS

  • w-tbird

Follow me on Twitter

  • w-flickr

Follow me on Flicker

Pour Merleau-Ponty, 

"un tableau est un lien ou un passage entre le peintre et le monde.

L'image peinte n'est ni dans l'espace du monde, ni celui du peintre.

Elle est le miroir qui change les choses en spectacles, les spectacles en choses, moi en autrui et autrui en moi."


l'impression que ma peinture ne fait de lien qu'entre moi et moi...
..où donc est passé le monde?.


Pourquoi d'ailleurs faire des images en peinture, alors qu'il y a tant d'autres moyens "d'imager"?.
Ce n'est pas seulement une histoire de matière ou de temps qui différencie l'image peinte de la photographie,

mais une relation entre le peintre et la surface d'un support qui s'installe dans la durée.

Comment se fait un tableau?

Est-ce le résultat d'une réflexion consciente?

Pourquoi choisit-on tel sujet plutôt qu'un autre?

Comment se fait-il que l'on puisse réussir certaines images et pas d'autres...(malgré tout les efforts dont on est capable?)

J'ai essayé de nombreux modes d'expressions. En commençant par le dessin et la peinture.

j'ai senti certaines choses m'échapper, alors, pour me débarrasser de quelques complexes, j'ai fréquenté des écoles d'Art.

J'ai cru alors me débarrasser de cette envie ringarde de peindre pour peindre.

Il m'est arrivé de mépriser la peinture, peinture que je réalisais dans l'ombre.
Pendant cette période, j'ai développé sagement un travail sur la matière, et  j'ai pris du recul.


En peinture, rien n'est gérable : le temps va dans tous les sens,

difficile de se débarrasser du monde extérieur et de ses propres retenues.


La peinture est un corps malaxé, pétri au vent d'un sourire taquin.
La peinture est l'espace d'une expérience, l'espace du corps..


L'âme flotte danse et virevolte au gré des effluves, des lumières, des pigments, des ombres et des clairs-obscurs..
Les images luttent, elles défilent, elles sont avides et dévorent..


Mais à nouveau, la toile est blanche et il faut encore revisiter les paysages étranges de la mémoire,

se perdre une nouvelle fois dans le labyrinthe étroit des émois.


Il faut investir son geste, lui donner la consistance de l'innocence,

s'en imprégner jusqu'à l'abandon afin de renaitre au monde.


Essayer de comprendre et regarder l'indicible qui réside
dans cette nécessité subversive de la peinture.histoire, et pour vous présenter à vos utilisateurs.

bottom of page